Les dimensions corporelles moyennes ne correspondent à celles de personne.
En 1926, l’Armée américaine a conçu son tout premier habitacle en fonction des mensurations d’une centaine de pilotes de sexe masculin. À partir de celles-ci, elle a calculé celles de l’homme moyen, puis, durant les trois décennies suivantes, elle s’en est servie comme référence pour la conception des sièges et pour mesurer la distance entre les pédales et le manche ainsi que la hauteur du pare-brise. Même la forme des casques a été choisie en fonction de cette moyenne.
Ce n’est qu’en 1950 qu’un jeune lieutenant a découvert la faiblesse de la moyenne. L’Armée croyait que la taille des pilotes de sexe masculin avait tellement augmenté qu’ils n’étaient plus en mesure de prendre place confortablement dans l’habitacle des avions, si bien qu’elle a attribué le nombre croissant d’écrasements à l’erreur humaine. On a donc confié à ce jeune lieutenant la tâche de prendre les mensurations d’une centaine de pilotes et, ce faisant, il a découvert la grave erreur de conception des habitacles. En effet, ceux-ci avaient été conçus pour le pilote moyen, dont les mensurations ne correspondaient à celles d’aucun d’entre eux.
Dans son livre End of Average, Todd Rose explique, à l’aide d’exemples comme celui des habitacles, la faille dans le raisonnement supposant que toute conception doit être le produit d’une moyenne.
Il suffit de regarder autour de vous pour vous rendre compte que chacun d’entre nous possède un corps unique. Toutefois, plus de 50 ans plus tard, de nombreux objets d’utilisation quotidienne, comme les sièges de bureau, se caractérisent encore par une conception défaillante étant donné qu’elle s’appuie sur la moyenne, malgré tous les défauts inhérents à cette approche.
Dans le monde de l’ergonomie, la faiblesse de la moyenne est depuis longtemps connue. Néanmoins, ergoCentric demeure la seule entreprise de sièges de travail à avoir pris conscience qu’un fauteuil ne peut être conçu en fonction des mensurations moyennes de la population.
Comme Rose l’affirme dans son livre, le fait que chaque personne a des mensurations différentes rend nécessaires les chaises modulaires aux réglages multiples. Les entreprises dont l’offre se limite à des fauteuils partiellement réglables ou qui sont seulement offerts en trois modèles sont très loin de prendre en main le problème des besoins propres à chaque personne et, à cet égard, leurs produits ne peuvent être garantis comme étant ergonomiques.
Ne vous attendez pas à ce qu’un employé de 6 pi 4 po et un autre de 4 pi 6 po puissent s’asseoir confortablement sur le même fauteuil.
De nombreux fabricants conçoivent des fauteuils de type « universel » à partir du postulat que le même conviendra à tous vos employés. Ainsi, de nombreuses personnes se sont habituées à l’inconfort à force de s’asseoir sur des fauteuils tout simplement impossibles à régler ou à modifier selon leurs besoins particuliers.
En plus de provoquer de l’inconfort, le fait de travailler tous les jours sur un fauteuil non adapté risque de contraindre l’employé à adopter des positions non naturelles ou statiques, ou bien à poser des gestes répétitifs se traduisant qui se traduiront à terme par une tension, de la pression sur le bas du corps ou des efforts physiques statiques, autant de facteurs contribuant aux troubles musculo-squelettiques (TMS) professionnels. Selon le Bureau of Labor Statistics, les TMS représenteraient 33 % de tous les accidents de travail signalés aux États-Unis et engendreraient chaque année des dépenses allant de 45 à 54 milliards de dollars en indemnités aux travailleurs, en manque à gagner et en perte de productivité.
La prévention est possible.
Il est possible de prévenir les accidents de travail. Par exemple, vous pouvez réduire les cas de blessure des tissus mous et augmenter considérablement la productivité de vos employés en leur offrant des sièges parfaitement ergonomiques et adaptés à leurs besoins ainsi qu’en leur transmettant des connaissances en matière d’ergonomie.
Selon les données recueillies par l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA), l’apparition des fauteuils de bureau ergonomiques il y a 30 ans s’est traduite par une diminution considérable des TMS en milieu de travail entre 1992 et 2007.
Situation actuelle :
Depuis 2007, les cas de TMS en milieu de travail n’ont pas diminué, ce qui découle possiblement d’un manque de connaissances sur l’ergonomie.
Les fauteuils achetés conviennent rarement à la plupart des gens, et ce, malgré leur volonté de se procurer un produit approprié sur le plan ergonomique. La raison : ces fauteuils ont été fabriqués pour la personne moyenne, laquelle n’existe pas!
De surcroît, choisir le format approprié de fauteuil n’est que la première étape. Il doit être possible de le personnaliser grâce à ses réglages. Malheureusement, un fauteuil complètement réglable est inutile si la personne qui s’y assoit ne sait pas comment utiliser les réglages.
Voilà pourquoi nous améliorons constamment nos guides de l’utilisateur. D’ailleurs, nous croyons que le nombre de cas de TMS demeura stable tant que l’utilité des réglages ne sera pas comprise de tous.
Demeurez à l’affût de mon prochain billet : il portera sur notre nouvelle technologie brevetée qui changera la manière dont vous utilisez votre fauteuil.